Boa Sorte / Good Luck

Thanks to Pauline, I’ve discovered a new (for me) Brazilian singer Vanessa da Mata, and the North American Ben Harper. What’s great is that the duet being already a translation of the same lyrics in Portuguese / English, I have nothing to do but read, sing, and like you… Enjoy. 🙂

É só isso
Não tem mais jeito
Acabou, Boa sorte
Não tenho o que dizer
São só palavras
E o que eu sinto não mudará

Tudo o que quer me dar
É demais, é pesado
Não há paz
Tudo o que quer de mim
Irreais
Expectativas desleais

That’s it
There is no way
It’s over
Good luck
I have nothing left to say
It’s only words
And what l feel
Won’t change

(Refrão)

Tudo o que quer me dar (Everything you want to give me)
É demais (Is too much)
É pesado (Is too heavy)
Não há paz (There’s no peace)
Tudo o que quer de mim (All you want from me)
Irreais (Isn´t real)
Expectativas (Expectations)
Desleais

Mesmo, se segure
Quero que se cure
Dessa pessoa que o aconselha
Há um desencontro
Veja por esse ponto
Há tantas pessoas especiais

Now even if you hold yourself
I want you to get cured
From this person
Who advises you
There is a disconnection
See through this point of view
There are so many special people in the world
So many special people in the world… in the world
All you want all you want

(Repete refrão)

Now we’re falling, falling into the night,
Falling, falling into the night

(bom encontro é de dois),
Now we’re falling, falling into the night,
Falling, falling into the night.

What should I be?

I didn’t say anything!
Although I guess that nobody becomes an artist, you are one or not. For example, many successful «artists» are not very creative, rather only good business people.

You Should Be an Artist

You are incredibly creative, spontaneous, and unique.
No one can guess what you’re going to do next, but it’s usually something amazing.
You can’t deal with routine, rules, or structure. You’re easily bored.
As long as you are able to innovate and break the rules, you are extremely successful.

You do best when you:

– Can work by yourself
– Can express your personality in your work

You would also be a good journalist or actor.

Cyrano de Bergerac

En grandissant, mon père me reprochait toujours de trop lire. Oui, oui, je sais, ça en a offusqué plusieurs professeurs d’entendre un parent d’élève dire cela, quant eux faisaient campagne pour que la jeunesse lise plus… (Mes parents sont drôles comme ça).

Ce qui dérangeait mon père, je pense, c’est que je ne lisais pas que de la grande littérature; je lisais vraiment de tout, c’est à dire beaucoup de romans policiers et des romans à l’eau de rose (à vrai dire, je n’ai jamais vraiment arrêté… héhé!).

Aujourd’hui je peux dire avec grand soulagement que c’est vachement chouette de vivre avec une personne qui m’aime telle que je suis et qui me laisse lire ce que je veux… Sauf qu’il grogne quand même un peu quand je veux voir des films romantiques avec lui. On s’est quand même mis d’accord qu’il faut au moins qu’elles finissent bien les histoires, sinon c’est une perte de temps.

Jusqu’à cette fin de semaine.


Nous avons vu un film qui a redéfinit le mot «dramatique» dans notre vocabulaire. Une histoire peut finir «mal» si cette fin a une valeur dramatique supérieure au malheur infligé. Ce film (et la pièce – par Edmond Rostand, car aussitôt le film visualisé, je me suis trouvé une copie gratuite sur le net – Ah que c’est magique!) est à mes yeux un chef d’oeuvre de la langue française, tant pour sa légèreté, sa musicalité (car les rhymes sont musicales!), son humour et sa sérieuseté (bah, je ne sais pas quel mot utiliser!). Bref, voici mon extrait préféré:

LE PAGE (jouant et chantant): La! la!

CYRANO (lui arrachant le theorbe et continuant la phrase musicale): Je peux continuer!. . . La! la! la! la!

Ha! ha! Non, bien sûr, c’était un blague! Lisez plutôt:

CYRANO:
Mon ami, j’ai de mauvaises heures !
De me sentir si laid, parfois, tout seul. . .

LE BRET (vivement, lui prenant la main):
Tu pleures ?

CYRANO:
Ah ! non, cela, jamais ! Non, ce serait trop laid,
Si le long de ce nez une larme coulait !
Je ne laisserai pas, tant que j’en serai maître,
La divine beauté des larmes se commettre
Avec tant de laideur grossière !. . .Vois-tu bien,
Les larmes, il n’est rien de plus sublime, rien,
Et je ne voudrais pas qu’excitant la risée,
Une seule, par moi, fût ridiculisée !. . .

(Acte I, Scène 5)

Et le film! Le jeu des acteurs! (Pour avoir eu notre dose de cours de théatre et d’expression scénique, nous savons combien il est difficile d’exprimer des vers aussi naturellement.)

Je suis admirative, vraiment.

Visa ou passeports?

J’ai acheté les billets d’avions! Halleluia!

Bon, maintenant je viens aussi d’apprendre que les détenteurs de passeport canadien doivent demander un visa pour visiter le Brésil… et ça coûte 90$ CAD! (gloups!)

Dans le cas de mon chéri, puisqu’il est brésilien, il n’a pas le choix, il doit rentrer son pays natal avec son passeport brésilien. Donc il va falloir faire toutes les démarches administratives nécessaires… Étrangement renouveller son passeport coûtera moins cher que demander le visa.

Dans mon cas, je pourrais voyager soi avec le passeport français, soi avec l’argentin, puisqu’aucune de mes deux autres nationalités n’a besoin d’un visa pour visiter le Brésil. Mais là aussi, ils sont tout les 2 périmés… Comment suis-je supposée renouveller tous ces papiers!?

Curieusement, là aussi, le renouvellement des passeports coûtent moins chers que la demande de visa. Finalement, je vais peut-être «économiser» grâce à ma multi-nationalité… (mais ça sert à quoi d’être canadienne alors?)

Cat Time!

My mum has always had a strong dislike for cats. No. I should say: she has always hated cats…

Now, each time she starts talking about something that she knows I don’t want to talk about, I start telling her how wonderful our cat is! Malok-the-Cat, Malok-the-funny-Cat, Malok-the-crazy-Cat, etc.

Of course, I won’t tell her that he sometimes steps on his dung and doesn’t lick his fur (and asshole) very well, after all he’s only a one-year-old kitten… Nor that he cries murder when we give him a bath! (You should hear him howl!)

I’m afraid one of this days a neighbor is going to call the Humane Society to rescue our poor maltreated stinking cat… 😉


Me – By the way, I know you don’t like cats, but Malok is so much fun! He just came running, looked at me intensely and ran away as suddenly as he came! ha ha!
Mum – (…) What did you call him?
Me – Malok, it kind of sounds like «meow«, you know…
Mum – Well that sounds like a Muslim name, for a future pastor’s cat it’s kind of strange…
Me – (Whatever. She likes to imagine D as a pastor only when it can be turned against us) We invented the name.
Mum – … some Christian name like Michel…
Me – Uh yeah, or «minou» (French equivalent for kitty). Right. Very original. 🙄

Culture Choc

Que dire? Par où commencer?

Tout d’abord, soyez d’accord avec moi pour constater que les langues sont une partie intégrale d’une culture! Quand je pense culture, je pense langue. Et oui: avant les arts, avant l’histoire, avant la musique! Si on me demande de parler de choc de culture, et bien, je parle de choc de language.

On a beau essayer de s’adapter à un nouveau pays, une nouvelle langue, un nouvel accent, un autre mode de vie, une nouvelle façon de voir les choses, etc. Il y aura toujours «la» manière qui nous est plus familière, plus confortable.

Par exemple, pour moi le français «de chez nous» sera toujours ensoleillé par l’accent du Sud-Ouest de la France. Il ne sera jamais québécois, parisien, ou «standard». Je me sentirai toujours aussi bien à écouter chanter Francis Cabrel, non seulement parce qu’il est un grand poète, mais aussi parce qu’il dit les mots de la «bonne» manière: les /o/ et les /e/ qui ont tendance à être tous /ouverts/ (difficile de parler de diction sans utiliser IPA).

Mon espagnol, el castellano, sera toujours argentin avec l’accent porteño, comme il se parle à Buenos-Aires et comme le parle ma grand-mère, ma mère, ses soeurs et mes cousins. Il ne sera jamais avec un accent de la péninsule hibérique, jamais avec le même débit rapide qu’en Amérique Centrale, je ne parlerai jamais de la même manière que mon amie colombienne ou la pérouvienne.

Par contre, je ne comprendrai jamais les ignorants qui jugent des étrangers parce qu’ils ont un accent alors qu’eux n’ont jamais fait un effort pour apprendre une autre langue! J’en entend tous les jours des remarques comme «Au Canada on parle anglais!» (alors que l’immigrant dont il est question parle un très bon anglais bien que se soit peut-être sa 3ème ou 4ème langue).

D’un autre côté, je vous dirais dans quelques années si mon portugais est celui que l’on parle dans le Sud-Est du Brésil! Mon chéri m’a déjà avertit qu’en attendant que j’atteigne un certain niveau, ils (la belle-famille et lui) vont bien rire de moi et de mon franco-portu-gnol! 😉

***
Ce bref article est pour la rédac’ du mois. Allez lire les autres qui parlent du même sujet! Laurent, Olivier, Bergere, Bertrand, JvH, Jean-Marc, Julien, Christophe, Hibiscus, Alcib, Bluelulie, Anne, Joël, Chantal, Loïc & Hyun-Jung, Marie, V à l’ouest, Jo Ann v et William.

Getting prepared

I am not sure which travel book to buy about Brazil. I would like a nice guide that wouldn’t only tell me what to see and where to go, but also a book that would tell some history and show nice pictures. A guide book that would be timeless enough so that I could still read it with pleasure when I’m back from my trip. I already have a couple nice ones from this collection, that I like very much, although they were bought second-hand (like most of my books) and are a «bit» old.

Now, while trying to decide myself, I’ve also kidnapped these ones from the library:

From Footprint.

*Review to follow* this post will be edited.

Baby Winter dress

Done! I finally finished the project on pattern M4642!

I don’t like to have a project being interrupted constantly… It made it longer than it should and if there is something that makes me really like sewing is seeing the results pretty fast, as opposed to crochet or knitting (which in my case takes for ever! ~ I guess it’s not my thing).

So I’m glad to report that the winter ensemble for my Goddaughter is finished and ready to be mailed to Manitoba (where the winter is cold)!

With this project I learned how to make a collar and how to put a well hidden zipper (NOT the invisible kind), and add an elastic to the waist.

Dress and pants.
Back view of the dress (can you see the zipper? No? Aha!), waistline of the pants (with elastic).

La main dans le sac

Grâce (ou à cause) d’Olivier (héhé), je vais vous raconter ce qu’il y a dans mon sac de fille…
Le sac gris en tissus/cuir doit avoir 15 ans et était un cadeau d’une de mes tantes argentine, le sac marron en velour côtelé est un achat récent (je crois qu’il est Lewis, mais je m’en fout un peu, il est bien quand même), et le sac noir (SwissGear) est en fait un sac «banane» que je porte en bandoulière (mon préféré). Et j’en ai d’autres.

En fait, dans la vie de tous les jours, j’essaye de ne me trimbaler qu’avec le stric minimum. Comme je change souvent de sac selon ma destination (bureau, supermarché, église, bibliothèque, amis) et de mon moyen de transport (à pied, à vélo, en voiture), je me suis dit qu’il y avait 3 essentiels à ne jamais oublier (parce que j’oublie souvent des trucs, voyez-vous): mes clefs, mon porte-monnaie et mon agenda.

  1. Mon porte-monnaie est petit et compact: il contient toutes mes cartes, les billets et les pièces.
  2. Le petit couteau suisse rentre dans la plus petite poche intérieure du sac, parce qu'»on sait jamais».
  3. L’agenda est un cadeau annuel du bureau à tous ses membres (j’y ai rajouté le mini stylo de l’année précédente – beaucoup plus joli!).
  4. Mon trousseau de clefs, y comprit ma montre (la coccinelle), je n’aime pas avoir de montre au poignet.
  5. Un autre stylo gratuit.
  6. Le bandeau réféchissant qui retient mon pantalon quand je pédale.

*PS* Jo Ann, c’est à mon tour de te tagger! 😛